Les surfaces se consacrant au bio s’en sortent mieux ! D’après les informations du Monde.fr qui relaie les chiffres de l’Agence Bio, l’agriculture biologique a augmenté de 17% en un an et a atteint une surface de 1,3 millions d’hectares en décembre 2015.
Bien que la part des exploitations biologiques ne corresponde qu’à 4,9% du territoire, 220 000 hectares ont entamé une conversion bio en 2015 ! Le nombre de producteurs ayant choisi ce mode de production a progressé de 8,5% en un an. On compte aujourd’hui 28725 agriculteurs bio soit 6,5% des fermes françaises seulement, 10% des emplois agricoles.
Charges élevées, prix bas, la crise agricole touche les agriculteurs et pousse à la conversion biologique. D’après les informations du Monde, si on ajoute aux producteurs les salariés des entreprises de transformation et distribution, le bio emploie 100 000 salariés. Les espaces bio ont souvent plusieurs activités et a par conséquent besoin de plus de main d’œuvre.
La véritable question pour les agriculteurs aujourd’hui est le prix de vente. Alors que dans un secteur conventionnel le prix du lait est de 270 euros la tonne, dans le bio il va jusqu’à 450 euros. Le coût de l’alimentation pour les animaux est aussi moindre, les bêtes pâturant généralement dans des cultures dédiées à leur nourriture. Mais si ce système semble séduisant, il repose sur la tendance. Quand l’appétit va tout va, pour que le bio perdure il faut que la consommation suive.